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Centre
Culturel International de Cerisy
Association
des Amis de Pontigny-Cerisy |
Jean-Baptiste de
FOUCAULD
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Avec
le recul, il apparait que la saison 2017 a été un grand cru cerisyen,
tant par la qualité des interventions, la force des débats, la
convivialité des échanges, le renouvellement des méthodes, que par les
audiences à la fois intergénérationnelles et internationales qui se
sont succédées dans le château normand: nous avons accueilli pendant 4
mois, 1 225 personnes à l’occasion des 22 rencontres, dont certaines
ont réuni simultanément 80 participants.
Il convient tout d’abord de remercier toutes celles et ceux qui ont
œuvré pour cette réussite, au premier rang desquels l’ensemble de
l’équipe du Centre culturel, désormais codirigé par Edith Heurgon et
Dominique Peyrou, aussi bien les personnes qui, sous la houlette de
Philippe Kister, assurent l'impeccable fonctionnement de cette complexe
et lourde organisation, que celles qui font bénéficier les participants
de mets appréciés et d’un service fleuri !
Merci également aux directeurs de colloques, qui construisent, avec les
intervenants, les paysages de pensées auxquelles les auditeurs sont
conviés et aiment à participer.
Merci aux éditeurs qui nous permettent de graver dans l’écrit la
presque totalité de nos débats. Et merci aux différentes institutions
qui nous soutiennent de manière durable et sont un élément essentiel de
notre modèle économique et de notre équilibre financier. Celui-ci
s’avère délicat et mérite une grande attention. Il sera affecté par la
réduction des contrats aidés (au nombre de 7 cette année) et par la
pression constante pour renforcer encore et encore la sécurité. Cela a
conduit la Conseil d’administration à augmenter d'environ 5% la
participation aux frais, qui était, il est vrai, stable depuis 2013.
Votre Conseil continuera en 2018 à réfléchir aux moyens d’assurer la
pérennité de l'œuvre cerisyenne et son transfert progressif à la
quatrième génération de la famille qui met le château à disposition de
l’Association des Amis de Pontigny-Cerisy. Il se réunira à nouveau en
séminaire à Cerisy au printemps à cet effet et pourra utiliser l’audit
qui a été fait cette année par Laurence Decréau. Celui-ci, qui fournit
à la fois une description détaillée des tâches et des pistes
d’amélioration pour le fonctionnement du Centre, devrait nous aider à
poser les bonnes questions pour être en mesure de conduire la période
de transition, en soulageant progressivement Edith Heurgon des lourdes
tâches qu’elle assume.
De belles perspectives s'annoncent pour la saison 2018, dont la durée
est allongée, avec 2 séminaires en mai, suivis de 24 colloques comme
d’habitude très différents où les arts et les sciences se croiseront
encore davantage. C'est un plaisir de voir que les recherches menées à
Cerisy continuent à faire leur chemin et peuvent orienter l’action
politique: ainsi en est-il des réflexions en cours sur l’entreprise,
qui s'alimentent largement de la question iconoclaste posée en 2013 par
Antoine Frérot (PDG de Veolia): À qui
appartiennent les entreprises? (publié en 2014 sous le titre L'entreprise. Point
aveugle du savoir). Espérons qu'il en sera de même de
l'approche distanciée et culturelle de l’Europe qui est conduite par
Cerisy et qui fera l’objet d'une très prochaine publication (voir infra
la présentation de Mireille Calle-Gruber dans la rubrique
"Publications").
Il me reste, au nom du Conseil d’administration, à souhaiter à tous les
amis de Cerisy une année fructueuse où chacun puisse développer ses
talents pour le bien de tous.
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Cerisy, un lieu
propice aux échanges autour de la misère
Propos
recueillis par Sylvain ALLEMAND
(secrétaire
général de l’AAPC)
Du 6 au 13 juin dernier, le Centre Culturel International de Cerisy
accueillait le colloque Ce
que la misère nous donne à repenser (avec Joseph Wresinski).
Organisé à l’initiative d’ATD Quart Monde, il réunissait chercheurs,
praticiens, artistes et militants en situation de grande pauvreté, qui,
pour beaucoup d’entre eux, découvraient à cette occasion le principe
des colloques de Cerisy et le château dans lequel ils se déroulent.
Voici les impressions de trois d’entre eux.
James JABOUREK (volontaire-permanent
ATD Quart Monde): "C’est la première fois que je me rendais à Cerisy
(...). Le lieu est magnifique, si bien mis en valeur ! J’ai été aussi
touché par le fait qu’il le soit par une famille qui, de génération en
génération, maintient une tradition, en le mettant à disposition des
autres, pour les besoins de colloques (...). Je trouve émouvant de
pouvoir à notre tour apporter notre modeste pierre à cette tradition
d’échanges intellectuels et culturels en y faisant venir le monde des
gens oubliés, sans que cela paraisse incongru ni à la famille ni à
l’équipe, qui assure le fonctionnement au quotidien du lieu. Ces
personnes ne font pas que nous accueillir, elles contribuent à notre
projet. Edith Heurgon [la directrice du Centre culturel international
de Cerisy] est allée jusqu’à participer à de nombreuses séances
préparatoires. Bref, on construit quelque chose ensemble et par là même
des liens. Ce qui rend ce colloque d’autant plus intéressant: il ne
fait pas que s’ajouter à une longue liste, mais aura manifestement des
prolongements.
(...)
[A] Cerisy, intervenants et auditeurs partagent les repas. Quant au
fait d’être servi, cela ne crée pas de distance. Nous nous sentons
proches des personnes qui nous servent. Elles nous rendent un service ;
elles ne sont pas pour autant nos serviteurs. Il ne faut pas confondre
la fonction avec la personne. Leur travail nous permet de profiter
pleinement de ce moment d’échange qu’est le repas. Nous ne manquons pas
d’ailleurs de les en remercier."
Lucienne SOULIER
(militante de Saône-et-Loire): "Bien que nous soyons dans un château,
l’ambiance est à la fois familiale (de fait, nous avons été accueillis
par une famille) et, je dirai plus, humaniste. Ici, on ne se prend pas
pour qui on n’est pas. Les gens restent comme ils sont. Les chercheurs
aussi restent abordables. Ce qui rend l’ambiance d’autant plus
conviviale. On participe tous au même colloque. Il n’y a pas de clan.
Tout le monde parle à tout le monde. D’ailleurs, on prend les repas
ensemble et on s’installe où on veut. Au fil du colloque, vous pouvez
donc avoir échangé avec toutes sortes de gens. Et c’est vrai que l’on
est servi ! Pour moi, c’est quelque chose de... comment dire...
surprenant ! D’autant que nous le sommes majestueusement, oui,
majestueusement (rire). Mais je m’y suis habituée. Après tout et comme
je vous l’ai dit, moi, si je suis venue ici, c’était quand même pour y
vivre la vie de château (rire). Et il faut voir comme le personnel
s’applique dans le seul souci de nous permettre de suivre le colloque
dans les meilleures conditions. Sans compter que la cuisine y est très
bonne. Enfin, il y a assez d’endroits où travailler ou se reposer sans
être dérangés. Y compris par les téléphones portables, car ici, selon
l’opérateur téléphonique, on ne capte pas toujours. Et c’est tant
mieux. Au moins vous êtes dans le colloque sans être distrait par
l’extérieur
(...)
[Quant aux cloches], elles nous ont été bien utiles pour le bon
fonctionnement des échanges. Nous continuerions à parler des heures si
la grande cloche ne nous invitait pas à nous diriger vers le
réfectoire."
René MUHINDO (venu
spécialement du Congo pour témoigner de l’association Tapori, la
branche enfance d’ATD Quart Monde): "[Ce château] est un lieu que je
trouve adapté pour les échanges ! Nous sommes à l’écart de tout ou
presque, ce qui aide chacun à se concentrer sur l’objet du colloque.
Cela dit, je trouve le programme très dense (...). Nous devrions faire
comme on le ferait avec des enfants. Nous aussi, adultes, avons un
corps, qui a besoin de se mouvoir. J’aspire aussi à disposer de plus de
temps pour me promener et méditer sur tout ce qu’il m’a été donné
d’entendre.
[Quant aux cloches], c’est quelque chose qui m’est familier. Que ce
soit à l’école primaire ou au séminaire, j’ai toujours entendu des
cloches, à défaut de sonnette électrique. Ici, beaucoup de choses sont
informatisées au point de me faire sentir à quel point je suis un
étranger ! Heureusement, donc, qu’il y a les cloches. C’est l’une des
rares choses qui me rappellent mon pays !"
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Assemblée
générale de l'Association des Amis de Pontigny-Cerisy
Mercredi 11 avril 2018 (18h à 20h),
École des Mines, 60 Bld Saint Michel, 75006 PARIS
Présentation
de l'ouvrage "Europe en mouvement - 1"
(Cerisy
/ Hermann, 2018)
Jeudi 12 avril 2018 (18h à 20h),
avec
Wolfgang Asholt, Mireille Calle-Gruber, Edith Heurgon et Patricia
Oster-Stierle
(lieux à préciser)
Débat
autour de l'ouvrage "Peut-on
apprivoiser l'argent aujourd'hui?"
(Cerisy
/ Hermann, 2016)
Mardi 2 mai 2018 (9h à 11h30), avec
Jean-Baptiste de Foucauld, dans le cadre du séminaire "Économie et
sens",
Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 PARIS
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S'agissant des inscriptions aux colloques
2018, elles seront ouvertes à
partir du 15 mars prochain.
Vous pouvez retrouver, au fur et à mesure de la mise à notre
disposition des informations de la part des directeurs,
pour chaque colloque, une présentation
détaillée (argument, communications prévues, bibliographie,
résumé et présentation des intervenants).
En savoir plus
Vous pouvez aussi télécharger le programme
2018 abrégé (au format PDF) en
cliquant sur l'image
ci-contre.
Rappel: L'Association des
Amis de Pontigny-Cerisy est un organisme agréé pour la
Formation continue, enregistré sous le numéro: 25 50 00326 60. |
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"Europe en
mouvement (Cerisy à Berlin, Berlin à Cerisy)"
À la croisée des cultures
Présentation
par Mireille CALLE-GRUBER
(vice-présidente
de l’AAPC)
Sous l’enseigne commune d’une "Europe en mouvement", tous les éléments
recueillis au cours de nos rencontres font l’objet de deux publications
distinctes. Dans ce premier volume, le choix de la pluralité n’est pas
question de quantité mais affaire de méthode. Il s’agit de ne plus
accepter de considérer, séparément, d’un côté, une épistémologie des
sciences et, de l’autre, une épistémologie des sciences humaines, ce
qui conduit toujours à minorer les secondes, en particulier à négliger
les domaines de la littérature, de la philosophie et des arts,
empêchant par suite que tous les intellectuels interviennent avec plus
de puissance dans les débats. Car, on ne le sait que trop, ce déficit
de la dimension humaine grève la construction de l’Europe et constitue
aujourd’hui un de ses échecs majeurs. En revanche, la configuration
raisonnée des savoirs donne des forces pour mener de front, et dans
l’interaction, le nécessaire travail des langues, des productions
écrites et artistiques, la prise de conscience des défis scientifiques
et sociétaux, la réflexion critique et éthique, la construction de la
pensée en action.
Le mot de passe du premier volume, c’est "les passages" — au pluriel.
Et cette composition non-linéaire, non-chronologique, qui permet de
procéder par reprises et biais, mais aussi par entretiens et
témoignages, reflète le parti-pris de nos travaux: plutôt que la
prétention de tout embrasser, dessiner des croisées révélatrices de
points névralgiques qui seront à creuser; plutôt que recourir aux
universaux, traiter de situations et de faits concrets; et plutôt que
suivre un langage normé (normalisé) qui déréalise le quotidien en le
recouvrant de stéréotypes, aller à l’écoute des mots des langues, du
jeu de leur interprétation fluctuante. On l’aura compris: il y a, dans
ces rencontres franco-allemandes pour une "Europe en mouvement", une
part d’expérimentation qui laisse advenir l’inattendu, le
non-programmé, l’événement d’une ouverture dans le cours de la mise en
commun du travail. En somme, la pratique vient confronter les théories
lesquelles permettent de penser la pratique: tel est le mouvement d’un vivre-penser avec ensemble l’Europe
à venir: avec-ensemble (et non pas "ensemble"), formulation de Paul
Desjardins, c’est-à-dire dans le variable et incessant ajustement des
différences inaliénables.
Les mots d’ordre d’un manifeste pour refonder le mouvement européen
pourraient se formuler ainsi:
-
Apprendre par nos
différences: c’est ce que le mot "cultures", au pluriel, devra
signifier. Il faudra remythologiser les mémoires de chaque pays
européen afin de réamorcer les grands récits des défis nouveaux à
affronter de concert.
-
Faire de nos fractures un
devenir-territoire européen. Où philosophie, droit et politique
ont à travailler ensemble dans l’espace différentiel et transnational
que doit être l’Europe. Ainsi que dans son différentiel avec les états
non-européens.
-
Penser l’Europe-à-venir
loin des modèles de domination, avec à l’horizon l’évolution des
technologies, la déconstruction des esthétiques, les modalités
d’habitation, l’organisation du travail, les réajustements économiques,
l’entreprise "à mission".
-
Favoriser et intensifier
la traduction des œuvres et les éditions bilingues, mais sans
oublier que l’autre est intraduisible; et que c’est la chance de la
littérature, du poème en particulier, de faire entendre ses silences.
-
Refonder l’Université
pour qu’elle devienne "l’Université sans condition" que Jacques Derrida
a préfigurée: le lieu d’une "liberté inconditionnelle de questionnement
et de proposition". Les programmes de recherche européens montrent
aujourd’hui la voie.
- Considérer la dimension planétaire des
rapports humains, ce qui les inscrit et oblige de les évaluer
dans l’ampleur d’une réflexion écologique et énergétique.
-
Porter toute l’attention
à la défense des droits des femmes, ainsi qu’aux inscriptions du
féminin et du masculin, aux questions concernant les sexualités, le
genre, mais aussi les corps augmentés, et les choix éthiques et
politiques qui en découlent.
Ce travail devrait conduire l’Europe-à-venir à reconsidérer les
catégories de l’humanisme traditionnel, et la porter vers de nouvelles
formes de sécularisation du politique et de la pensée.
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Europe
en mouvement - 1
À la croisée des
cultures
Direction:
Wolfgang Asholt, Mireille Calle-Gruber, Edith Heurgon, Patricia
Oster-Stierle
Éditeur:
Hermann Éditeur — Février 2018
Collection:
Colloque de Cerisy
ISBN:
978-2-7056-9566-8
Une Europe en mouvement? Serait-ce
celle qui s’efforce de partager les différences et puise dans la
dimension non identitaire des cultures une dynamique apte à affronter
les défis de la mondialisation? Cette Europe de la culture fut le
projet de Pontigny (décade 1925, "Nous autres Européens"). Avec "Cerisy à Berlin, Berlin à Cerisy" (2015),
l’objectif est de redonner de la vigueur aux échanges intellectuels
pour penser l’Europe à venir.
Ce premier volume offre une méthode et des lignes de force. La méthode?
L’analyse différentielle critique des situations concrètes jointe, afin
d’imaginer des futurs souhaitables, au croisement prospectif des
savoirs et des pratiques artistiques. Des lignes de force? Construire
un territoire européen pour une mobilité solidaire; refonder la
recherche et l’Université comme espaces de questionnement; promouvoir
la force de l’écriture et intensifier la traduction des œuvres; engager
une réflexion écologique et éthique pour saisir la dimension planétaire
des rapports à la nature et au vivant; stimuler un développement qui
relie les cultures de "Résistance, Régulation et Utopie" (J.-B. de
Foucauld).
Une Europe en mouvement?
Oui, pour habiter avec plus de justesse, de justice et de générosité le
monde qui vient.
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S'orienter
dans un monde en mouvement
Direction:
Francis Danvers
Éditeur:
L'Harmattan — 2018
Collection:
Éducations et sociétés
ISBN:
978-2-343-13744-5
L’orientation, au sens
fort du terme, est un processus dynamique qui concerne tous les âges de
la vie et englobe toutes les sphères de l’existence. Jamais le sens des
possibles n’a été en apparence aussi ouvert et le domaine des
interactions sociales aussi multiple, en ce siècle de mobilité et
d’apprentissage tout au long de la vie. Pourtant, le sentiment de
désorientation domine, des inégalités d’accès persistent et les
systèmes d’information de l’ère numérique ne sont pas
nécessairement à la hauteur des attentes des publics auxquels ils
s’adressent. Un colloque de Cerisy a réuni des chercheurs, des
praticiens et de "grands témoins" pour croiser leurs regards autour de
cette question vive, dans une perspective transdisciplinaire et
holistique.
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Kierkegaard,
l'œuvre de l'accomplissement
Direction:
Flemming Fleinert-Jensen, Jacques Message, avec la collaboration
d'Emeline Durand
Éditeur:
Éditions Classiques Garnier — 2017
Collection:
Philosophie, n°1
ISBN:
978-2-406-07454-0
Début 1846 paraît le Post-sciptum
définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques. Acmé d'une œuvre? À la fin de 1848 et au
début de 1849, Kierkegaard, alors qu'il a publié un an auparavant Les
Œuvres de l'amour, esquisse le projet
de donner des "œuvres de l'accomplissement". Ce dessein est porteur de
questions: les catégories initialement construites sont-elles
réélaborées après 1846? Quelle est la valeur de l'expérience de la
souffrance dans l'horizon chrétien? Que conclure de la méditation de
l'amour? Qu'est-ce qu'être "devant Dieu"? Les contributeurs de ce
volume s'essaient à répondre.
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Saint
Louis en Normandie
Hommage à Jacques
Le Goff
Direction:
Jean-Baptiste Auzel, Jean-François Moufflet, avec la collaboration
d'Elisabeth Lalou et de Christophe Maneuvrier
Éditeur:
Archives départementales, Maison de l'histoire de la Manche — 2017
ISBN:
978-2-86050-036-4
Organisé en hommage à
Jacques Le Goff, ce colloque se propose de mettre en lumière les
relations entre saint Louis et la Normandie selon trois axes: Saint
Louis et la Normandie, ou l’histoire politique et
administrative; La
Normandie sous saint Louis, c'est-à-dire l’évolution de ce que
fut le
duché normand sous Louis IX, en privilégiant un large faisceau de
thématiques (la population et sa structuration sociale, le monde
urbain, l’exploitation de la terre, l’architecture civile et
religieuse); La mémoire normande de
saint Louis, c'est-à-dire les
traces matérielles artistiques et intellectuelles ayant contribué à
perpétuer la mémoire de saint Louis en Normandie, des vitraux et
sculptures représentant le roi jusqu’aux travaux d’érudition et de
recherche constitués par les savants normands au fil des siècles.
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NB: Vous pouvez accéder à l'ensemble
des publications du CCIC ainsi qu'à une liste plus complète des
prochaines parutions à la rubrique "Publications" de notre site
internet.
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2018 - Centre Culturel International de Cerisy
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