CCIC
Centre Culturel International de Cerisy

Association des Amis de Pontigny-Cerisy

Janvier 2018

VOEUX DU PRÉSIDENT

Jean-Baptiste de Foucauld
Jean-Baptiste de FOUCAULD
Avec le recul, il apparait que la saison 2017 a été un grand cru cerisyen, tant par la qualité des interventions, la force des débats, la convivialité des échanges, le renouvellement des méthodes, que par les audiences à la fois intergénérationnelles et internationales qui se sont succédées dans le château normand: nous avons accueilli pendant 4 mois, 1 225 personnes à l’occasion des 22 rencontres, dont certaines ont réuni simultanément 80 participants.

Il convient tout d’abord de remercier toutes celles et ceux qui ont œuvré pour cette réussite, au premier rang desquels l’ensemble de l’équipe du Centre culturel, désormais codirigé par Edith Heurgon et Dominique Peyrou, aussi bien les personnes qui, sous la houlette de Philippe Kister, assurent l'impeccable fonctionnement de cette complexe et lourde organisation, que celles qui font bénéficier les participants de mets appréciés et d’un service fleuri !

Merci également aux directeurs de colloques, qui construisent, avec les intervenants, les paysages de pensées auxquelles les auditeurs sont conviés et aiment à participer.

Merci aux éditeurs qui nous permettent de graver dans l’écrit la presque totalité de nos débats. Et merci aux différentes institutions qui nous soutiennent de manière durable et sont un élément essentiel de notre modèle économique et de notre équilibre financier. Celui-ci s’avère délicat et mérite une grande attention. Il sera affecté par la réduction des contrats aidés (au nombre de 7 cette année) et par la pression constante pour renforcer encore et encore la sécurité. Cela a conduit la Conseil d’administration à augmenter d'environ 5% la participation aux frais, qui était, il est vrai, stable depuis 2013.

Votre Conseil continuera en 2018 à réfléchir aux moyens d’assurer la pérennité de l'œuvre cerisyenne et son transfert progressif à la quatrième génération de la famille qui met le château à disposition de l’Association des Amis de Pontigny-Cerisy. Il se réunira à nouveau en séminaire à Cerisy au printemps à cet effet et pourra utiliser l’audit qui a été fait cette année par Laurence Decréau. Celui-ci, qui fournit à la fois une description détaillée des tâches et des pistes d’amélioration pour le fonctionnement du Centre, devrait nous aider à poser les bonnes questions pour être en mesure de conduire la période de transition, en soulageant progressivement Edith Heurgon des lourdes tâches qu’elle assume.

De belles perspectives s'annoncent pour la saison 2018, dont la durée est allongée, avec 2 séminaires en mai, suivis de 24 colloques comme d’habitude très différents où les arts et les sciences se croiseront encore davantage. C'est un plaisir de voir que les recherches menées à Cerisy continuent à faire leur chemin et peuvent orienter l’action politique: ainsi en est-il des réflexions en cours sur l’entreprise, qui s'alimentent largement de la question iconoclaste posée en 2013 par Antoine Frérot (PDG de Veolia): À qui appartiennent les entreprises? (publié en 2014 sous le titre L'entreprise. Point aveugle du savoir). Espérons qu'il en sera de même de l'approche distanciée et culturelle de l’Europe qui est conduite par Cerisy et qui fera l’objet d'une très prochaine publication (voir infra la présentation de Mireille Calle-Gruber dans la rubrique "Publications").

Il me reste, au nom du Conseil d’administration, à souhaiter à tous les amis de Cerisy une année fructueuse où chacun puisse développer ses talents pour le bien de tous.


TÉMOIGNAGES

Cerisy, un lieu propice aux échanges autour de la misère
Propos recueillis par Sylvain ALLEMAND (secrétaire général de l’AAPC)

Du 6 au 13 juin dernier, le Centre Culturel International de Cerisy accueillait le colloque Ce que la misère nous donne à repenser (avec Joseph Wresinski). Organisé à l’initiative d’ATD Quart Monde, il réunissait chercheurs, praticiens, artistes et militants en situation de grande pauvreté, qui, pour beaucoup d’entre eux, découvraient à cette occasion le principe des colloques de Cerisy et le château dans lequel ils se déroulent. Voici les impressions de trois d’entre eux.

James JABOUREK (volontaire-permanent ATD Quart Monde): "C’est la première fois que je me rendais à Cerisy (...). Le lieu est magnifique, si bien mis en valeur ! J’ai été aussi touché par le fait qu’il le soit par une famille qui, de génération en génération, maintient une tradition, en le mettant à disposition des autres, pour les besoins de colloques (...). Je trouve émouvant de pouvoir à notre tour apporter notre modeste pierre à cette tradition d’échanges intellectuels et culturels en y faisant venir le monde des gens oubliés, sans que cela paraisse incongru ni à la famille ni à l’équipe, qui assure le fonctionnement au quotidien du lieu. Ces personnes ne font pas que nous accueillir, elles contribuent à notre projet. Edith Heurgon [la directrice du Centre culturel international de Cerisy] est allée jusqu’à participer à de nombreuses séances préparatoires. Bref, on construit quelque chose ensemble et par là même des liens. Ce qui rend ce colloque d’autant plus intéressant: il ne fait pas que s’ajouter à une longue liste, mais aura manifestement des prolongements.
(...)
[A] Cerisy, intervenants et auditeurs partagent les repas. Quant au fait d’être servi, cela ne crée pas de distance. Nous nous sentons proches des personnes qui nous servent. Elles nous rendent un service ; elles ne sont pas pour autant nos serviteurs. Il ne faut pas confondre la fonction avec la personne. Leur travail nous permet de profiter pleinement de ce moment d’échange qu’est le repas. Nous ne manquons pas d’ailleurs de les en remercier."

Lucienne SOULIER (militante de Saône-et-Loire): "Bien que nous soyons dans un château, l’ambiance est à la fois familiale (de fait, nous avons été accueillis par une famille) et, je dirai plus, humaniste. Ici, on ne se prend pas pour qui on n’est pas. Les gens restent comme ils sont. Les chercheurs aussi restent abordables. Ce qui rend l’ambiance d’autant plus conviviale. On participe tous au même colloque. Il n’y a pas de clan. Tout le monde parle à tout le monde. D’ailleurs, on prend les repas ensemble et on s’installe où on veut. Au fil du colloque, vous pouvez donc avoir échangé avec toutes sortes de gens. Et c’est vrai que l’on est servi ! Pour moi, c’est quelque chose de... comment dire... surprenant ! D’autant que nous le sommes majestueusement, oui, majestueusement (rire). Mais je m’y suis habituée. Après tout et comme je vous l’ai dit, moi, si je suis venue ici, c’était quand même pour y vivre la vie de château (rire). Et il faut voir comme le personnel s’applique dans le seul souci de nous permettre de suivre le colloque dans les meilleures conditions. Sans compter que la cuisine y est très bonne. Enfin, il y a assez d’endroits où travailler ou se reposer sans être dérangés. Y compris par les téléphones portables, car ici, selon l’opérateur téléphonique, on ne capte pas toujours. Et c’est tant mieux. Au moins vous êtes dans le colloque sans être distrait par l’extérieur
(...)
[Quant aux cloches], elles nous ont été bien utiles pour le bon fonctionnement des échanges. Nous continuerions à parler des heures si la grande cloche ne nous invitait pas à nous diriger vers le réfectoire."

René MUHINDO (venu spécialement du Congo pour témoigner de l’association Tapori, la branche enfance d’ATD Quart Monde): "[Ce château] est un lieu que je trouve adapté pour les échanges ! Nous sommes à l’écart de tout ou presque, ce qui aide chacun à se concentrer sur l’objet du colloque. Cela dit, je trouve le programme très dense (...). Nous devrions faire comme on le ferait avec des enfants. Nous aussi, adultes, avons un corps, qui a besoin de se mouvoir. J’aspire aussi à disposer de plus de temps pour me promener et méditer sur tout ce qu’il m’a été donné d’entendre.
[Quant aux cloches], c’est quelque chose qui m’est familier. Que ce soit à l’école primaire ou au séminaire, j’ai toujours entendu des cloches, à défaut de sonnette électrique. Ici, beaucoup de choses sont informatisées au point de me faire sentir à quel point je suis un étranger ! Heureusement, donc, qu’il y a les cloches. C’est l’une des rares choses qui me rappellent mon pays !"


AGENDA

Assemblée générale de l'Association des Amis de Pontigny-Cerisy
Mercredi 11 avril 2018 (18h à 20h), École des Mines, 60 Bld Saint Michel, 75006 PARIS



Présentation de l'ouvrage "Europe en mouvement - 1"
(Cerisy / Hermann, 2018)
Jeudi 12 avril 2018 (18h à 20h), avec Wolfgang Asholt, Mireille Calle-Gruber, Edith Heurgon et Patricia Oster-Stierle
(lieux à préciser)




Débat autour de l'ouvrage "Peut-on apprivoiser l'argent aujourd'hui?"
(Cerisy / Hermann, 2016)
Mardi 2 mai 2018 (9h à 11h30), avec Jean-Baptiste de Foucauld, dans le cadre du séminaire "Économie et sens",
Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 PARIS


COLLOQUES 2018

S'agissant des inscriptions aux colloques 2018, elles seront ouvertes à partir du 15 mars prochain.
Vous pouvez retrouver, au fur et à mesure de la mise à notre disposition des informations de la part des directeurs, pour chaque colloque, une présentation détaillée (argument, communications prévues, bibliographie, résumé et présentation des intervenants).
En savoir plus

Vous pouvez aussi télécharger le programme 2018 abrégé (au format PDF) en cliquant sur l'image ci-contre.

Rappel: L'Association des Amis de Pontigny-Cerisy est un organisme agréé pour la Formation continue, enregistré sous le numéro: 25 50 00326 60.
Programme2018


PUBLICATIONS

"Europe en mouvement (Cerisy à Berlin, Berlin à Cerisy)"
À la croisée des cultures
Présentation par Mireille CALLE-GRUBER (vice-présidente de l’AAPC)

Sous l’enseigne commune d’une "Europe en mouvement", tous les éléments recueillis au cours de nos rencontres font l’objet de deux publications distinctes. Dans ce premier volume, le choix de la pluralité n’est pas question de quantité mais affaire de méthode. Il s’agit de ne plus accepter de considérer, séparément, d’un côté, une épistémologie des sciences et, de l’autre, une épistémologie des sciences humaines, ce qui conduit toujours à minorer les secondes, en particulier à négliger les domaines de la littérature, de la philosophie et des arts, empêchant par suite que tous les intellectuels interviennent avec plus de puissance dans les débats. Car, on ne le sait que trop, ce déficit de la dimension humaine grève la construction de l’Europe et constitue aujourd’hui un de ses échecs majeurs. En revanche, la configuration raisonnée des savoirs donne des forces pour mener de front, et dans l’interaction, le nécessaire travail des langues, des productions écrites et artistiques, la prise de conscience des défis scientifiques et sociétaux, la réflexion critique et éthique, la construction de la pensée en action.

Le mot de passe du premier volume, c’est "les passages" — au pluriel. Et cette composition non-linéaire, non-chronologique, qui permet de procéder par reprises et biais, mais aussi par entretiens et témoignages, reflète le parti-pris de nos travaux: plutôt que la prétention de tout embrasser, dessiner des croisées révélatrices de points névralgiques qui seront à creuser; plutôt que recourir aux universaux, traiter de situations et de faits concrets; et plutôt que suivre un langage normé (normalisé) qui déréalise le quotidien en le recouvrant de stéréotypes, aller à l’écoute des mots des langues, du jeu de leur interprétation fluctuante. On l’aura compris: il y a, dans ces rencontres franco-allemandes pour une "Europe en mouvement", une part d’expérimentation qui laisse advenir l’inattendu, le non-programmé, l’événement d’une ouverture dans le cours de la mise en commun du travail. En somme, la pratique vient confronter les théories lesquelles permettent de penser la pratique: tel est le mouvement d’un vivre-penser avec ensemble l’Europe à venir: avec-ensemble (et non pas "ensemble"), formulation de Paul Desjardins, c’est-à-dire dans le variable et incessant ajustement des différences inaliénables.

Les mots d’ordre d’un manifeste pour refonder le mouvement européen pourraient se formuler ainsi:
- Apprendre par nos différences: c’est ce que le mot "cultures", au pluriel, devra signifier. Il faudra remythologiser les mémoires de chaque pays européen afin de réamorcer les grands récits des défis nouveaux à affronter de concert.
- Faire de nos fractures un devenir-territoire européen. Où philosophie, droit et politique ont à travailler ensemble dans l’espace différentiel et transnational que doit être l’Europe. Ainsi que dans son différentiel avec les états non-européens.
- Penser l’Europe-à-venir loin des modèles de domination, avec à l’horizon l’évolution des technologies, la déconstruction des esthétiques, les modalités d’habitation, l’organisation du travail, les réajustements économiques, l’entreprise "à mission".
- Favoriser et intensifier la traduction des œuvres et les éditions bilingues, mais sans oublier que l’autre est intraduisible; et que c’est la chance de la littérature, du poème en particulier, de faire entendre ses silences.
- Refonder l’Université pour qu’elle devienne "l’Université sans condition" que Jacques Derrida a préfigurée: le lieu d’une "liberté inconditionnelle de questionnement et de proposition". Les programmes de recherche européens montrent aujourd’hui la voie.
- Considérer la dimension planétaire des rapports humains, ce qui les inscrit et oblige de les évaluer dans l’ampleur d’une réflexion écologique et énergétique.
- Porter toute l’attention à la défense des droits des femmes, ainsi qu’aux inscriptions du féminin et du masculin, aux questions concernant les sexualités, le genre, mais aussi les corps augmentés, et les choix éthiques et politiques qui en découlent.

Ce travail devrait conduire l’Europe-à-venir à reconsidérer les catégories de l’humanisme traditionnel, et la porter vers de nouvelles formes de sécularisation du politique et de la pensée.

Europe en mouvement - 1. À la croisée des cultures Europe en mouvement - 1
À la croisée des cultures
Direction: Wolfgang Asholt, Mireille Calle-Gruber, Edith Heurgon, Patricia Oster-Stierle
Éditeur: Hermann Éditeur — Février 2018
Collection: Colloque de Cerisy
ISBN: 978-2-7056-9566-8

Une Europe en mouvement? Serait-ce celle qui s’efforce de partager les différences et puise dans la dimension non identitaire des cultures une dynamique apte à affronter les défis de la mondialisation? Cette Europe de la culture fut le projet de Pontigny (décade 1925, "Nous autres Européens"). Avec "Cerisy à Berlin, Berlin à Cerisy" (2015), l’objectif est de redonner de la vigueur aux échanges intellectuels pour penser l’Europe à venir.
Ce premier volume offre une méthode et des lignes de force. La méthode? L’analyse différentielle critique des situations concrètes jointe, afin d’imaginer des futurs souhaitables, au croisement prospectif des savoirs et des pratiques artistiques. Des lignes de force? Construire un territoire européen pour une mobilité solidaire; refonder la recherche et l’Université comme espaces de questionnement; promouvoir la force de l’écriture et intensifier la traduction des œuvres; engager une réflexion écologique et éthique pour saisir la dimension planétaire des rapports à la nature et au vivant; stimuler un développement qui relie les cultures de "Résistance, Régulation et Utopie" (J.-B. de Foucauld).
Une Europe en mouvement? Oui, pour habiter avec plus de justesse, de justice et de générosité le monde qui vient.

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S'orienter dans un monde en mouvement S'orienter dans un monde en mouvement
Direction: Francis Danvers
Éditeur: L'Harmattan — 2018
Collection: Éducations et sociétés
ISBN: 978-2-343-13744-5

L’orientation, au sens fort du terme, est un processus dynamique qui concerne tous les âges de la vie et englobe toutes les sphères de l’existence. Jamais le sens des possibles n’a été en apparence aussi ouvert et le domaine des interactions sociales aussi multiple, en ce siècle de mobilité et d’apprentissage tout au long de la vie. Pourtant, le sentiment de désorientation domine, des inégalités d’accès persistent et les systèmes d’information de  l’ère numérique ne sont pas nécessairement à la hauteur des attentes des publics auxquels ils s’adressent. Un colloque de Cerisy a réuni des chercheurs, des praticiens et de "grands témoins" pour croiser leurs regards autour de cette question vive, dans une perspective transdisciplinaire et holistique.
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Kierkegaard, l'œuvre de l'accomplissement Kierkegaard, l'œuvre de l'accomplissement
Direction: Flemming Fleinert-Jensen, Jacques Message, avec la collaboration d'Emeline Durand
Éditeur: Éditions Classiques Garnier — 2017
Collection: Philosophie, n°1
ISBN: 978-2-406-07454-0

Début 1846 paraît le Post-sciptum définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques. Acmé d'une œuvre? À la fin de 1848 et au début de 1849, Kierkegaard, alors qu'il a publié un an auparavant Les Œuvres de l'amour, esquisse le projet de donner des "œuvres de l'accomplissement". Ce dessein est porteur de questions: les catégories initialement construites sont-elles réélaborées après 1846? Quelle est la valeur de l'expérience de la souffrance dans l'horizon chrétien? Que conclure de la méditation de l'amour? Qu'est-ce qu'être "devant Dieu"? Les contributeurs de ce volume s'essaient à répondre.
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Saint Louis en Normandie. Hommage à Jacques Le Goff Saint Louis en Normandie
Hommage à Jacques Le Goff
Direction: Jean-Baptiste Auzel, Jean-François Moufflet, avec la collaboration d'Elisabeth Lalou et de Christophe Maneuvrier
Éditeur: Archives départementales, Maison de l'histoire de la Manche — 2017
ISBN: 978-2-86050-036-4

Organisé en hommage à Jacques Le Goff, ce colloque se propose de mettre en lumière les relations entre saint Louis et la Normandie selon trois axes: Saint Louis et la Normandie, ou l’histoire politique et administrative; La Normandie sous saint Louis, c'est-à-dire l’évolution de ce que fut le duché normand sous Louis IX, en privilégiant un large faisceau de thématiques (la population et sa structuration sociale, le monde urbain, l’exploitation de la terre, l’architecture civile et religieuse); La mémoire normande de saint Louis, c'est-à-dire les traces matérielles artistiques et intellectuelles ayant contribué à perpétuer la mémoire de saint Louis en Normandie, des vitraux et sculptures représentant le roi jusqu’aux travaux d’érudition et de recherche constitués par les savants normands au fil des siècles.
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NB: Vous pouvez accéder à l'ensemble des publications du CCIC ainsi qu'à une liste plus complète des prochaines parutions à la rubrique "Publications" de notre site internet.
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