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DU JEUDI 22 SEPTEMBRE (19 H) AU LUNDI 26 SEPTEMBRE (18 H) 2005



GEORGES PERROS, LE CONTREBANDIER DE LA LITTÉRATURE


DIRECTION : Thierry GILLYBOEUF, Frédéric POULOT

ARGUMENT :

Bien qu'il n'ait publié en tout et pour tout que cinq livres de son vivant, Georges Perros (1923-1978) est une voix — et une voie, au sens taoïste du terme — unique et essentielle de la littérature. Écrivain du fragment, il n'eut de cesse de consigner ses notes dans les marges d'un livre impossible qui abolirait la distance entre la vie et l'homme. Mais sous l'apparence du hasard, règne dans l'écriture de Perros une harmonie hétéroclite régie par d'impénétrables lois intérieures. Le livre incarne un lieu de travail qui répond à une absence essentielle, et non une fin en soi.

Perros a choisi, à travers ses notes, ses poèmes et ses lettres, tous animés par une fraternelle exigence qui en font la miraculeuse richesse, de se placer au bord des hommes et de l'écriture. Jusqu'à élire comme territoire la rade de Douarnenez, véritable « continent de l'esprit ». « Homme de l'être » qui avait fait de la marge un lieu de vie et d'écriture, son œuvre est avant tout une extraordinaire et exigeante sollicitation de l'autre.

CALENDRIER DÉFINITIF :

Jeudi 22 septembre
Après-midi:
ACCUEIL DES PARTICIPANTS

Soirée:
Présentation du Centre, du colloque et des participants


Vendredi 23 septembre
Matin:
Marie-Hélène GAUTHIER-MUZELLEC: Georges Perros et l'écriture de soi
Nathalie CROM: Le chant de Georges Perros

Après-midi:
Gilles PLAZY: La Bretagne comme nulle part
Pierre PACHET: Entre aphorismes et conversations


Samedi 24 septembre
Matin:
Thierry GILLYBŒUF: Georges Perros, écrivain bartlebyen
Maxime CARON: Georges Perros et la non-littérature

Après-midi:
Estelle PIOLET-FERRUX: Une Vie ordinaire, l'épopée carnavalesque de la banalité


Dimanche 25 septembre
Matin:
Gaëlle GUILLAMET: Ecriture du travail et travail de l'écriture dans la correspondance de Georges Perros
Gérard POULOUIN: Perros, des lettres, des amis

Après-midi:
Michel LE GENTIL: Passer l'oral
Jean-Pierre NEDELEC: Georges Perros: l'ébauche d'un art du théâtre


Lundi 26 septembre
Matin:
Marceau VASSEUR: Une résistance ouverte
Yves LANDREIN: Entretiens dans la cuisine

Après-midi:
DÉPART DES PARTICIPANTS

RÉSUMÉS :

Maxime CARON: Georges Perros et la non-littérature
Lors de ma communication, j’ai l’intention, en faisant une relecture de Perros, de tenter de montrer que la marge que ménagent ses écrits (prose, poèmes et lettres à ses amis) suggère pour ainsi dire une certaine pratique de « la non-littérature » (« Je me suis fait un non » !). Non pas parce l’auteur des « Papiers collés » aurait tenu pour négligeable la littérature, mais au contraire parce qu’il la plaçait à la fois très haut et très profond, de telle sorte qu’elle fût capable de faire lire aussi bien par l’écrivain lui-même que par l’éventuel lecteur « … le texte de l’autre follement sollicité ». En résumé, je souhaiterais pouvoir faire entrevoir que cette « non-littérature » qui a accompagné Perros comme un frère jumeau mort-né, illustre le rêve « humain » qui aura été le sien, rêve qu’il a lui-même évoqué par une formule d’une pertinence assez inattendue: « l’homme est le rêve de l’homme ». En d’autres termes, ce serait une tentative (un rien extravagante) de montrer que les écrits et la poésie de Perros, encore largement sous-estimée, constituent une sorte de preuve que la vraie littérature au bout du compte, c’est à la fois un peu moins et un peu plus que la littérature (ou même beaucoup moins et beaucoup plus que la littérature).

Référence Bibliogrphique :

Georges Perros, « L’Autre région », lettres à Maxime Caron. Editions Finitude, 10 rue des Bahutiers 33000 Bordeaux.


Marie-Hélène GAUTHIER-MUZELLEC: Georges Perros ou l'écriture de soi
Georges Perros écrivait, dans L'éloge de la paresse, "Une alternative: ou lire tout ce qui s'est laissé penser depuis que les hommes ont découvert ce jeu, rien moins que de société. Ou s'en référer au principe après quelques lectures bien conduites, au principe, c'est-à-dire à soi-même. Tout penseur véritable cherche, non pas à s'épater — ce qui prouverait qu'il n'a rien compris — non pas à épater les autres — double incompréhension — mais plus simplement cherche à ne plus avoir à penser. Il cherche le lieu de la pensée, économique, ce lieu central dont parle Valéry à propos de Léonard" (L'occupation, Joseph K., pp. 32-33). C'est dans la recherche socratique d'un tel centre que Georges Perros a mis en balance tous ses choix de vie, d'amitié, et d'écriture.
Cherchant comme le dit Jean-Marie Gibbal dans sa préface au recueil consacré à l'écrivain malgré lui, avec Georges Perros (encres, 1980), "l'alliance de la pensée discursive avec la pensée fusionnelle, comme les anciens grecs qu'il évoque dans son dernier poème" (pp. 5-6), il a épousé (comme il s'est progressivement laissé modeler par lui), et dans une tension tout intuitive, l'impact régressif, sur l'écriture, de la fidélité au plus haut de soi-même et des modalités intellectuelles, éthiques, affectives, esthétiques d'une telle soumission à "une raison à plus haut prix" (Ponge). C'est à suivre les traces des références ou influences résurgentes de l'esprit de la philosophie antique dont Perros était un ardent lecteur (son édition annotée des Ennéades de Plotin, figure toujours dans la bibliothèque conservée) que nous nous attacherons, ainsi qu'à l'étrangeté d'une implication, puisqu'il nous faudra tenter de comprendre pourquoi cette quête jamais relâchée de l'unité a pu produire la diffraction de l'écriture dans la mesure éclatée de la note et de l'impuissance au roman, comment la tension dispositive de l'unité et du multiple de l'existence et de l'écriture a trouvé sa note juste dans l'éclat du fragmentaire.

Gaëlle GUILLAMET: Ecriture du travail et travail de l'écriture dans la correspondance de Georges Perros
On a souvent défini l'oeuvre de Perros comme une "œuvre en archipel". On peut y entrer par la poésie, les papiers collés, les articles, les notes de lecture ou la correspondance...
Le caractère éclaté et non daté de cette œuvre (même en ce qui concerne les lettres !) pourrait décourager toute entreprise de réflexion sur le travail de l'écriture chez Perros. Or sa correspondance nous donne quelques clés sur cette oeuvre et la révèle non multiforme, mais protéiforme: par le biais d'un même texte ressassé au fil des destinataires, on suit une écriture au travail. Georges Perros revient inlassablement sur ses mots, calquant en cela son activité sur celle incessante de la mer, comme il se plaisait à le rappeler.

Michel LE GENTIL: Passer l'oral
Georges Perros vivait dans une menace permanente de littérature ; les "cours d'ignorance" qu'il nous donnait, également ses interviews, l'attestent, qui sont déjà "du Perros". On l'écoutait parce que paradoxalement il ne parlait pas comme un livre. L'affiche qui annonçait ses cours disait: "Ce que parler veut dire ... ou se taire". Qu'est-ce que parler au sens où Perros l'entendait? Quel rapport l'oralité entretient-elle avec l'œuvre lorsque l'exercice de parole est vécu sur le mode de l'engagement, un engagement dont l'écrit serait le prix à payer?

Jean-Pierre NEDELEC: Georges Perros: l'ébauche d'un art du théâtre
Il n’a pas suffit au comédien Georges Poulot de devenir l’écrivain Georges Perros pour échapper au théâtre. Lecteur du TNP de Jean Vilar, il rend compte de la lecture de plus de 1600 manuscrits, sans parvenir à dénicher « cette bon dieu de pièce », tant espérée. L’homme de théâtre ne lâche jamais le lecteur, et, au fil de l’eau, s’esquisse une vision de l’écriture théâtrale, du Personnage, qui ne peut exister que par l’intervention du spectateur. La communication prend appui, tantôt sur les compte-rendus publiés dans « Lectures par Jean Vilar », tantôt sur ceux encore inédits à ce jour.

Estelle PIOLET-FERRUX: Une Vie ordinaire, l'épopée carnavalesque de la banalité
Au cœur d’une œuvre à l’activité inséparablement créative et critique, relativement indifférente aux genres, la poésie de Perros s’inscrit dans une période littéraire, celle des années soixante, dominée par le souci du langage et l’émancipation du signifiant. Loin de penser que « l’essentiel soit dans le texte », Perros, par un constant souci référentiel dans son œuvre poétique et une réévaluation des rapports entre innovation et tradition, témoigne d’une conception originale de la poésie. Son long poème le plus abouti, Une Vie ordinaire, se constitue à travers une série d’écarts rhétoriques, qui font de la triade aristotélicienne (dramatique-épique-lyrique) une source à la fois omniprésente et constamment décalée. La dimension autobiographique marque une profonde irrévérence à la tradition, dont le fondement même est la mimemis.Le modèle rhétorique de l’épopée est le siège d’une généralisation du principe bakhtinien de rabaissement ou d’inversion de ses caractéristiques essentielles. Entre pouvoir de suggestion et de subversion, dans quelle mesure le projet d’anamnèse dessine-t-il les contours d’un nouvel héroïsme, critique et ironique, visant à unifier un pôle narratif subjectif et une vocation lyrique « transpersonnelle » — faire de la poésie une expérience, une « habitation du monde » partageable? L’épos rhétorique devenu parole individuelle, banale et intermittente tâche de s’élever « malgré tout » pour exprimer une philosophie de l’existence à la fois jubilatoire et grave, fondée sur une dynamique de la médiocrité.

Gilles PLAZY: La Bretagne comme nulle part
Georges Perros s’est retiré en Bretagne comme nulle part. Pour s’éloigner de Paris et tenter de s’y trouver. D’elle, il n'a pris ni l’histoire, ni la légende, ni le folklore, ni le pittoresque. Une sorte de degré zéro du tourisme. Il s’y est fixé, sans toutefois s’y enraciner. Ne s’est pas fait breton. Mais s’est fait Perros, lui-même, un écrivain du degré zéro de la poésie. Ainsi, moins qu’un lieu, Douarnenez fut-il pour lui le non-lieu du retrait d’un écrivain qui, pour beaucoup écrire, n’était pas pour autant l’auteur d’une œuvre qui se refusait à lui: c’est la poésie la plus haute, marquée du cachet de Mallarmé, qu’il eût visée, s’il n’avait pas su très tôt qu’elle ne se donnerait pas à lui. En Bretagne, Georges Perros s’est mis en retrait de la poésie comme celle-ci se tenait à l’écart de lui et, à Douarnenez, la Bretagne ne s’est pas plus que la poésie donnée à lui: ni en l’une ni en l’autre il ne trouva demeure.

Référence Bibliographique :

Gilles Plazy, L’Incognito de Douarnenez, préface de Bernard Noël, Editions du Scorff, 1999.


Gérard POULOUIN: Perros, des lettres, des amis
Perros aime converser avec des amis. Il aime aussi écrire à des correspondants privilégiés — avec lesquels il a tissé des liens — des lettres dans lesquelles il parle de tracas domestiques, de la vie ordinaire, de littérature… et comme en passant, de lui-même dans sa relation à l’autre, cet autre à la fois lointain et proche quand il lui écrit. Des lettres qui refusent la pose et la grandiloquence, vraiment familières. Perros le souligne lui-même: « Il y a de l’amitié dans mes trucs ». Attentives à la situation particulière du correspondant, insistantes parfois quand le correspondant fait défaut, les lettres de Georges Perros témoignent de sa sensibilité et de son mode d’être au monde, illustrent sa cruciale exigence de liberté.

Marceau VASSEUR: Une résistance ouverte
Il s'agit de déterminer comment Georges Perros essaye de résister par ses écrits et sa vie à un monde extérieur et intérieur oppressant afin d'accéder et de nous faire accéder à ce qu'il pense être notre véritable condition humaine qui est d'ordre poétique. Cet effort est celui de toute sa vie et est déjà perceptible à travers son enfance où le théâtre lui donnera la révélation d'un autre univers et le désir d'être comédien, fonction qu'il abandonnera pour devenir acteur de sa propre vie et écriture, dans l'espace d'un monde essentiellement décrit comme la négation de ce souci poétique primordial.

Référence Bibliographique :

"Transits en terre de l'île", publié dans Hommage à Georges Perros, éditions Calligrammes-Mémoires de la ville.


BIBLIOGRAPHIE :

Œuvres de Georges Perros

Papiers collés - Notes, Paris, Gallimard collection « Le Chemin », 1960 (Gallimard, « L'Imaginaire », n°176, 1986).
Poèmes bleus, Paris, Gallimard collection « Le Chemin », 1962.
Une Vie ordinaire - Roman poème, Paris, Gallimard collection « Le Chemin », 1967 (Gallimard, « Poésie », n°226, Avant-propos de Lorand Gaspar, 1988).
Papiers collés II, Paris, Gallimard collection « Le Chemin », 1973 (Gallimard, « L'Imaginaire », n°221, 1989).
Echancrures,
Dessin de François-Marie Griot, Quimper, Calligrammes, 1977.
L'Ardoise Magique, (50 ex avec une gravure de Dado), Givre collection « La fenêtre mentale », Charleville-Mézières, 1978.
Huit poèmes, Lausanne, Alfred Eibel, 1978.
Papiers collés III, Paris, Gallimard collection « Le Chemin », 1978 (Gallimard, « L'Imaginaire », n°318, 1994).
Notes d'enfance, (55 ex avec un portrait de Marcel Gonzalez), Quimper, Calligrammes, 1979.
Jean Grenier - Georges Perros, Correspondance 1950-1971, Préface d'Alain Grenier, Quimper, Calligrammes, 1980.
Lexique précédé de En vue d'un Éloge de la Paresse, (35ex avec une gravure de Roland Sénéca), Quimper, Calligrammes, 1981.
Lectures (Compte-rendus et articles critiques), Cognac, Le Temps qu'il fait, 1981.
Lettres de Georges Perros à Jean Roudaut, Faut aimer la vie, Correspondance 1968-1978 (extraits), Préface de Jean Roudaut, Paris, Eibel-Fanlac, 1981.
Lettres à Michel Butor 1956-1967, Tome I, Préface de Jean Roubaut, Ubacs, Rennes, 1982.
Jean Paulhan - Georges Perros, Correspondance 1953-1967, Avant-courrier de Roger Judrin et suite de dessins de Jean Bazane, Calligrammes, Quimper, 1982.
Lettres à Michel Butor 1968-1978, Tome II, Préface de Lorand Gaspar, Ubacs, Rennes, 1983.
Je suis toujours ce que je vais devenir (Entretiens de mai 1973 avec Michel Kerninon), (Dessins-Peintures), Calligrammes-Bretagnes, Quimper, 1983.
Les yeux de la tête, Textes et dessins, Éditions Le Nouveau commerce, Paris, 1983.
Dessins (Jeu de 11 cartes postales), Éditions Le Nouveau commerce, 1983.
Lettre-Préface, illustration musicale Henri Sauguet et dessin acrylic de René Quéré, Calligrammes, Quimper, 1983.
Gardavu, Le Temps qu'il fait, Cognac, 1983.
Jean Grenier - Georges Perros, Correspondance 1950-1971 (édition augmentée), Préface d'Alain Grenier, Quimper, Calligrammes, 1985.
Dessins (8 cartes postales), Calligrammes, Quimper, 1987.
Lettres à Lorand Gaspar (1966-1978), Picquier, Paris, 1989.
Télé-Notes, Éditions Ubacs, Rennes, 1992.
L'Occupation et autres textes, Édition établie par Olivier Parault et Yves Landrein, Joseph K., Nantes, 1996.
Michel Butor - Georges Perros, Correspondance 1955-1978, Édition annotée par Franck Lhomeau avec la collaboration de Michel Butor, avant-propos par Alain Coelho, Joseph K., Nantes, 1996.
Bernard Noël - Georges Perros, Correspondances, Préface et Notes d'Hervé Carn, Editions Unes, Draguignan, 1998.
Lettres à Carl Gustaf Bjurström 1958-1976, Préface de Maxime Caron, Édition annotée par Thierry Gillybœuf, La Part Commune, Rennes, 1998.
Brice Parain - Georges Perros, Correspondance 1960-1971, Éditée avec un avant-propos, des notes et un index par Pierre et Yaël Pachet, Gallimard, Paris, 1999.
Lectures pour Jean Vilar, Texte établi et présenté par Jean-Pierre Nédélec, Le Temps qu'il fait, Cognac, 1999.
Lorand Gaspar - Georges Perros, Correspondance 1966-1978, Introduction de lorand Gaspar, Édition annotée par Thierry Gillybœuf, Édition La Part Commune, Rennes, 2001.
Venezia et retour, La Termitière n°11, Toulon, 2001.
L'Autre Région, Lettres à Maxime Caron, préface de Maxime Caron suivi de « Requiem pour Georges Perros » de Maxime Caron, Finitude, Bordeaux, 2002.
Pour ainsi dire, Finitude, Bordeaux, 2004.

Ouvrages sur Georges Perros

Hommage à Georges Perros, Nouvelle Revue Française n°308, Septembre 1978.
Hommage à Georges Perros, Bretagnes n°9, Morlaix, Novembre 1978.
Hommage à Georges Perros, Alif n°11, Tunis, Hiver 1979-1980.
Avec Georges Perros, Encres, Éditions Recherches - revue Exit, 1980.
Georges Perros, Le Monde des Lettres 7, novembre 1980.
Hommage à Georges Perros, Ubacs n°8/9, Rennes, Février 1984.
Hommage à Georges Perros, Calligrammes « Mémoire de la Ville », Quimper, 1988.
Jean-Marie Gibbal, Georges Perros, La Spirale du secret, Plon, « Collection Biographique », 1991.
Jean Roudaut, Georges Perros, Seghers collection « Poètes d'aujourd'hui » n°267, 1991.
Jean-Charles Stasi, Courant d'ouest, éditions Vague Verte collection « Souvenance », Woignarue, 1955.
Lire Perros, sous la direction de Jean-Claude Corger et Jean-Pierre Martin, Presses Universiatires de Lyon, Lyon, 1995.
Gilles Plazy, L'Incognito de Douarnenez (Georges Perros), préface de Bernard Noël, Éditions du Scorff, Le Faouët, 1999.
Georges Perros, La Termitière n°11, printemps 2001.
Thierry Gillybœuf, Georges Perros, La Part Commune, « Silhouettes littéraires », Rennes, 2003.
Yvon Béguivin, Georges Perros et la Bretagne, Blanc Sillex « Bretagne, terre écrite », Moëlan-sur-Mer, 2004.


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